Chaque année, dix-sept milliards de sacs plastique sont distribués par les supermarchés français. Monoprix (groupes Galeries Lafayette et Casino) apporte son grain de sable pour enrayer la machine à polluer en proposant à son tour un sac «vert». Vendu 80 centimes d'euro, en Nylon, on peut le replier, le ranger dans sa pochette assortie et le glisser dans son sac.
Monoprix emboîte ainsi le pas à d'autres enseignes de la grande distribution. Pionnier du genre, Leclerc propose depuis 1996 des sacs recyclables, réutilisables et échangeables à vie. Le système a été repris par Carrefour et Champion. Une nécessité, puisque les sacs de caisse représentent pas moins de 85 000 tonnes de déchets qu'il faut éliminer chaque année. Aujourd'hui, la majorité des supermarchés joue le jeu de la solution «verte». Mais les derniers qui s'y mettent doivent convaincre les clients de renoncer à leurs sacs plastique gratuits.
Sac poubelle. Ce n'est pas qu'ils soient hostiles au sac durable. Mais, au quotidien, le jetable garde de nombreux avantages. Le premier est de servir de sac poubelle. «Je ne vais pas acheter des sacs en plus alors que je peux en avoir des gratuits», râle Charlotte, 24 ans. Elle n'est pas la seule, au vu des containers municipaux qui regorgent de ces petits sacs blancs bardés des logos des grandes surfaces. Autre avantage du jetable : ne pas avoir à trimballer ces sacs écolos.
«Je ne suis pas contre les sacs réutilisables, mais il faudrait toujours les avoir sur soi. Quand je déc