Les palmiers ont atterri sur les quais de la Seine, la troisième édition de Paris-Plage est lancée. Depuis ce matin et jusqu'au 20 août, Parisiens et touristes retrouvent l'esprit vacances de la capitale. En 2003, plus de trois millions de personnes ont déambulé entre les transats et les cabines bleu et blanc imaginés par le scénographe Jean-Christophe Choblet. «Le concept de Paris-Plage reste le même, mais cette année nous avons mis l'accent sur l'aspect esthétique», explique-t-on à la mairie de Paris.
Davantage de bancs, des strapontins clippés sur les barrières, des brumisateurs relookés, un éclairage amélioré et même un souhait de Bertrand Delanoë des jasmins pour soigner l'environnement olfactif. Rien n'a été oublié pour assurer un nouveau succès à l'opération vedette de la municipalité. Pas même un bassin de baignade sur le quai des Célestins (IVe).
L'idée de transformer en station balnéaire les centres urbains ne date pas d'hier. Dans les années 40, des tournois de beach-volley étaient déjà organisés sur les places de certains villages de Haute-Garonne. Mais le succès de Paris-Plage a remis le concept au goût du jour. Une vingtaine de villes proposent aujourd'hui un espace «ludique» ou «détente», les pieds dans le sable. Pionnier en la matière, Saint-Quentin (Aisne) ensable le parvis de son hôtel de ville depuis neuf ans. Autour de Paris, de nombreuses municipalités lui ont emboîté le pas. Pantin-Plage (Seine-Saint-Denis), du 1er juillet au 25 août, en est à sa troi