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Libération

«Il n'y a pas d'ampoule dans le coffre?»

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publié le 28 septembre 2004 à 2h19

Ils sont quatre ou cinq, agglutinés derrière le coffre, tapotant en choeur, du coin de la phalange, le plastique du hayon. «Ils sont assez intrigués», admet l'hôtesse. L'objet du désir, c'est le coffre de la petite Modus de Renault, une des vedettes françaises du salon. Avec deux possibilités pour l'ouverture du hayon : façon grand large ou façon trou de souris. L'hôtesse : «C'est pratique pour glisser des affaires si vous êtes coincé dans un parking contre une autre voiture. Et en hiver, si vous ouvrez le coffre, les enfants n'ont pas froid.» L'argument, chez certains, fait mouche. «C'est vraiment génial, très intéressant comme concept», dit un premier monsieur. «Si tu veux mettre deux ou trois bricoles, c'est bien. C'est léger. Et ça ferme bien, hein ?» s'enthousiasme un retraité. Ce couple, en revanche, est plus circonspect. Elle : «Si j'ai des petits sacs de supermarché, moi, je les balance sur la banquette arrière.» Lui : «Je suis pas convaincu par l'ouverture en deux parties. Surtout si c'est en option.» Une option qui coûte tout de même 350 euros avec, en prime, les rétroviseurs repliables, commandés depuis l'intérieur.

Un employé passe, effaçant les traces de doigts d'un coup de chiffon lustrant. «Si vous êtes pressé, hop !» glisse une autre hôtesse en ouvrant, d'une pression sur le bouton, la petite partie du hayon. En face, le vieux monsieur n'est guère convaincu : «Ç'aurait été bien si ç'avait été un peu plus ouvert. Là on peut mettre que des petits paquets. Donc ç