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Libération

Les marques se font suer pour trouver le déodorant idéal

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publié le 12 novembre 2004 à 2h59

Avec son nouveau déodorant Invisible, Narta (et sa dernière publicité) laisse espérer un grand retour du noir dans les garde-robes. Une couleur souvent boycottée depuis le recours aux déodorants. Car ces produits présentent un inconvénient majeur : ils laissent des traces blanches sur les vêtements. Quand ils n'attaquent pas le tissu. Bref, ou ça pue ou ça marque. Pourtant, la transpiration est un phénomène naturel et indispensable qui permet de réguler la température du corps.

Deux types de produits. Si le déodorant a été inventé aux Etats-Unis en 1895, il faudra attendre les années 60 pour qu'il s'impose sur le marché de l'hygiène. Avec deux types de produits : les déodorants et les antitranspirants, appelés aussi régulateurs ou antiperspirants. «Les premiers contiennent des ingrédients antibactériens, souvent de l'alcool, qui limitent la formation des odeurs tout en laissant l'humidité s'écouler. Les seconds réduisent la production de sueur et donc l'humidité», explique Serge Adida, responsable du département hygiène chez Lever Fabergé France (groupe Unilever).

Ce sont les antitranspirants qui sont responsables des traces blanches. Ils contiennent du sel d'aluminium, apparaissant sous forme de poudre blanche. Son rôle ? Resserrer les pores pour empêcher la sueur de s'écouler. Il existe une solution de rechange afin d'éviter les traces : les déodorants simples. Seulement voilà, de plus en plus de déodorants combinent les deux actions : ils s'attaquent autant aux odeurs qu'à