Le spécialiste ès robots de la boutique Robopolis (1) a fait une telle apologie... qu'on s'est trouvé un peu bête face à la télécommande 67 fonctions. «Yeah ouh eurrk hanhan hanhan aaarrrgh.» Quelle manoeuvre a provoqué cette insurrection gutturale ? Voilà le bonhomme, ses gros yeux rouges de petite bête braqués sur nous, qui s'avance. Reste à l'arrêter. D'après la notice, tout enfant de plus de 6 ans est à la hauteur. Peut-être cette touche ? Robosapien se tape les cuisses, ramasse un gobelet qu'il envoie valdinguer, rugit, danse et... Je rêve où il m'a fait un bras d'honneur ? Ce n'est qu'un début. Notre Robosapien, le «robot des cavernes», la «star de Noël» dixit les vendeurs de jouets, compte aussi dans ses spécialités le rot, le pet, le sifflage des filles qui passent...
Ce sale gosse de 33 cm est le fils d'un ancien chercheur de la Nasa, Mark Tilden, qui a consacré ses heures creuses à le truffer de prouesses technologiques. «C'est une réussite de robomorphologie», insiste Monsieur Robopolis. «Il n'a que sept moteurs, mais chacun assure plusieurs fonctions, ce qui permet un prix très attractif.» 100 euros, tout de même. Si on écoute ceux qui s'y connaissent, c'est «donné». Sur l'Internet, les fans lui consacrent des pages entières, avec instructions pour lui greffer une carte électronique dans l'abdomen, rajouter des programmes, une caméra... Des combats de samouraïs Robosapien armés de sabres-rouleaux de Sopalin sont organisés. Ultime preuve de succès : certains magasi