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L'accueil revu et corrigé des services publics du Loiret

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publié le 25 janvier 2005 à 0h03

Orléans correspondance

Equipement, travail et emploi, agriculture et forêts, douanes et droits indirects... Neuf directions rattachées à la préfecture du Loiret sont priées, depuis fin 2003, de soigner leur clientèle. Onze autres services les ont rejoint le 3 janvier. Tous ont en commun la charte Marianne, par laquelle les services de l'Etat s'engagent à assurer un meilleur accueil et à réduire sensiblement les délais de traitement des demandes courantes.

«Sur le trottoir». Bernard Fraudin, secrétaire général de la préfecture du Loiret et maître d'oeuvre de cette charte dans le département, peut être satisfait. Après une année d'expérimentation pilote (1), elle porte déjà ses fruits, selon certains usagers. «J'étais venu il y a trois ans pour une simple carte grise. Cette formalité m'avait bien pris la demi-journée. Aujourd'hui, tout a été réglé en moins d'une heure !» se félicite Maurice, retraité, impressionné par la rénovation. Outre une amélioration de l'accueil des usagers, la charte Marianne préconise un meilleur agencement, voire un embellissement des locaux. Pour le Loiret, où cartes grises cohabitaient avec titres de séjour, la situation menaçait d'imploser. «Il y avait régulièrement des bagarres jusque sur le trottoir. Il était temps de repenser les plages horaires», explique un employé. Le rangement des services est simple : pour les demandes d'asile, l'accueil s'effectue le matin ; pour les titres de séjour, c'est l'après-midi. Quant aux cartes grises, elles sont t