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Libération

Amours dévorantes

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publié le 8 février 2005 à 0h26

Après les délires des sex toys pour femelles urbaines, décomplexées du minou et très joueuses, voici venus les prêts-à-lécher, qui promettent une Saint-Valentin 2005 archi-gourmande. La peinture de corps chocolatée de Shunga est le must du moment. Liquide, elle s'appose sur la peau et se lèche à volonté. Muni d'un pinceau en mousse, l'artiste de la fesse se transforme en poète enflammé ou en dessinateur malhabile. Le mode d'emploi indique : «Puis effacez soigneusement avec la langue. Et recommencez.» Ce chocolat n'étant pas un cru 75 % cacao, l'écoeurement guette mais on n'est pas obligé d'y passer la nuit. Chacun choisit la partie du corps qui l'enthousiasme. «La formule éclair au chocolat est un ravissement», selon un bénéficiaire. D'autres s'emmêlent le pinceau sur des torses velus. Et le chocolat poilu n'est pas un mets des plus fins lors d'une partie fine. Les plus audacieux auront pris soin de faire leur toilette avant, certaines saveurs se mariant mal avec le cacao. Mais au final, si l'extase est un peu forcée, le fou rire est au rendez-vous. Dans la même gamme, Shunga propose des huiles gourmandes Cerise ardente ou Emotions de framboise... Bien nommées Baisers intimes, ces huiles ne servent pas à la salade. Même scénario gustatif avec la poudre de corps Douceur de neige en quatre saveurs. On la saupoudre sur sa moitié avec un plumeau et elle transforme la peau en festin libidinal. Mais c'est un truc d'amateur de sucreries, celles et ceux qui préfèrent le fromage ou l