Pourquoi faut-il éteindre son portable en avion ?
Il n'est d'abord pas acquis qu'un mobile fonctionne en vol : les antennes relais sont conçues pour diffuser au sol, pas vers le ciel. C'est donc à l'atterrissage et au décollage, lorsque l'appareil ne vole ni trop haut, ni trop vite, que le téléphone pourrait fonctionner. Mais c'est justement la phase où tous les capteurs (radio, altimètre...) sont extrêmement sensibles. Lorsqu'un appel arrive sur le GSM et, dans une moindre mesure, quand un appel est émis , le téléphone reçoit une décharge électromagnétique assez puissante. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'avant même d'entendre la sonnerie, l'autoradio grésille ou les écrans d'ordinateurs sont perturbés. Durant la communication, le mobile ajuste la puissance en fonction de la distance qui le sépare du relais mais, au moment de la réception, des interférences électromagnétiques fortes peuvent se produire du fait de cette puissance. Les appareils comme l'altimètre ne risquent pas de griller mais des déréglages sont possibles. En phase de décollage ou d'atterrissage, c'est vraiment gênant. Des constructeurs, Airbus notamment, planchent sur des systèmes qui permettront de téléphoner en vol grâce à un relais embarqué. Le relais utilisera ensuite un réseau de satellites pour faire transiter les appels. Ce système, qui risque de coûter cher à l'utilisateur, n'entrera pas en service avant 2006.
Et dans les hôpitaux ?
Nombre d'appareils fonctionnent avec un système électrique (r