Sous le titre politiquement incorrect «Les femmes âgées sont-elles meilleures au lit ?» viennent d'être dévoilés à la presse scientifique les résultats préliminaires de la «toute première étude empirique sur le sommeil des femmes britanniques». La mauvaise nouvelle : on n'y trouve aucune réponse à la question posée en préambule. La bonne : enfin un chercheur la sociologue Jenny Hislop, de l'université du Surrey s'est penché sur les troubles du sommeil spécifiques aux femmes. Car il y aurait des livres à écrire sur l'insomnie féminine. D'ailleurs, Jenny Hislop s'y prépare depuis des années. Résumons brutalement ses observations : la femme de plus de 40 ans se réveille généralement une ou plusieurs fois par nuit. Ce ne sont plus les problèmes de boulot ou d'éducation des enfants qui lui gâchent le sommeil, mais des préoccupations relatives à sa santé, au vieillissement ou à un éventuel délaissement. Et Jenny Hislop de conclure, selon une logique qui nous échappe : «Les femmes ne savent généralement pas quoi attendre de leur sommeil quand elles vieillissent. Beaucoup s'en inquiètent, alors que le sommeil à cet âge n'est pas nécessairement problématique.» Serait-ce que les femmes se prennent un peu trop la tête ?
L'homme, être fruste, dort sur ses deux oreilles. Sauf s'il habite une maison humide. Après avoir débriefé pas moins de 16 190 Scandinaves de Aarhus (Danemark), jusqu'à Bergen (Norvège), une équipe suédoise est en mesure d'affirmer que «l'insomnie est plus fréquente