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Libération

La Logan roule à l'économie

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publié le 14 mai 2005 à 2h11

Partir en week-end avec quatre amis basketteurs, leurs gros sacs de sport dans le coffre, dans une voiture au look ringard et pour pas cher, c'est désormais possible. C'est au volant de la Logan, la voiture ultraéconomique que Renault commercialisera en France le 9 juin. Fabriqué en Roumanie, dans l'usine Dacia de la ville de Pitesti rachetée en 1999 par la marque au losange, ce véhicule low-cost visait à l'origine les pays émergents, de l'Amérique du Sud à l'Asie, et même l'Afrique de l'Ouest. Il a déjà été lancé à partir de l'automne dernier dans 17 pays d'Europe centrale et du Proche-Orient, où 59 000 exemplaires ont été écoulés.

A contresens. Finalement, elle arrive même dans l'Hexagone où la fameuse «voiture à 5 000 euros» sera en réalité vendue à partir de 7 500 euros. Un peu plus que la Fiat Seicento (6 350 euros), un peu moins que la Kia Picanto (7 790 euros). Différence de taille avec ces deux petits modèles : la Logan est une vraie berline cinq portes, longue de 4,25 mètres. «Aussi longue qu'une Megane, aussi haute qu'une Peugeot 307, aussi large qu'une Golf IV», selon Renault, elle est dotée d'un habitacle spacieux et d'une véritable banquette arrière, où peuvent prendre place «trois adultes d'1,90 m». Elle offre ­ c'est un de ses atouts ­ un coffre de 510 litres, «identique à celui d'une Peugeot 607 et plus volumineux qu'une Vel Satis».

A l'heure où tous les constructeurs rivalisent d'innovations technologiques, Renault, avec la Logan, roule résolument à contresens