Menu
Libération

20/20 en art de l'antisèche

Article réservé aux abonnés
publié le 9 juin 2005 à 2h32

C'est une tentation au moins aussi vieille que le bac (création 1808), sans doute antérieure. Du petit-beurre gravé au cours téléchargé sur Palm, l'antisèche, la pompe, la gratte, la gruge, le copion (en belge), a traversé les âges. Abécédaire pour se tenir au courant des dernières tendances, de ce qui se pratique au cours de l'année ou aux examens et de ce qu'on risque.

A ­ Avant-bras. Classique indémodable, l'écriture sur corps. Au hit-parade des endroits prisés, les avant-bras, facilement recouverts par un pull, les mains (si elles ne sont pas moites), les mollets. Outil simple et peu onéreux ­ «et puis, le corps, c'est un endroit que tu ne risques pas d'oublier», note Mathieu, 18 ans, futur (?) bachelier.

B ­ Basket. «Ecris ton copion sur le côté de ta semelle, puis croise ton pied sur le genou», conseille le site belge de l'ATA, Association des tricheurs anonymes (www.ata.be.tf). Subterfuge testé il y a dix ans par Zab, 27 ans : «La prof de maths a remarqué que je marchais bizarrement et m'a fait enlever mes chaussures.»

C ­ Calculatrice. Pour ceux qui savent la programmer. Elle est interdite à certaines épreuves du bac. Bon à savoir : lorsqu'elle est autorisée, les surveillants n'ont pas le droit d'en contrôler le contenu.

D ­ Déguisement. Au bac, Pierre, 55 ans, a passé deux fois l'épreuve de natation. Une première fois pour lui, une seconde pour un ami. «Entre les deux, j'ai changé de maillot et de bonnet de bain.» Les examinateurs n'y ont vu que du feu, mais attention :