Décidément, ce millénaire démarre sur de hautes bases technologiques. A peine l'A380 a-t-il gagné les airs que les ingénieurs de Heineken se font mousser avec leur dernière trouvaille : le fût pression domestique. Ce baril de métal de 25 centimètres de haut sur 15,7 de large contient 4,75 litres de bière blonde affichant 5 degrés. Jusque-là, rien de révolutionnaire, se dit-on. Sauf que si : la merveille contient un système (breveté) de pression intégré, avec une tireuse relativement simple à installer. Ce qui le distingue de ses semblables fonctionnant par gravitation ou avec une cartouche de gaz. Reste ensuite à jouer à la marchande (avant de faire le client), en faisant couler le filet de bière dans un verre (penché) et à achever l'opération en déposant un col de mousse onctueuse. Un impératif toutefois : pour éviter l'effet chantilly au houblon, le fût doit reposer une douzaine d'heures dans un frigo avant d'opérer. Mais, une fois le tonneau ouvert, la bière se conserve vingt et un jours selon le fabricant (on n'a pas eu la patience de vérifier). Petit bémol : cette pression manque un peu de gaz et rappelle une bière ale anglaise. Il est possible de tirer de ce fût dix-neuf verres de 25 centilitres, ce qui met le demi à 0,75 euro, environ le prix d'une bouteille en verre de même contenance vendue en pack de six en supermarché. Reste à trouver les occasions de tomber dans ce fût : au travail (assez peu discret), en pique-nique (avec un frigo mobile), ou en voiture pour éga
Moyen de pressions à la maison
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par Philippe Brochen
publié le 1er juillet 2005 à 2h49
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