Mais si, la France a encore un rayonnement mondial. «On» n'a pas eu les JO 2012, mais Paris-Plage, qui, pour la quatrième fois depuis ce matin et jusqu'au 20 août, déplie ses parasols sur les berges de la Seine (1), a fait des petits en Europe, et jusqu'au Japon. Oui, à Tokyo, où la plage si parisienne sera reconstituée dans le quartier de Shibuya du 13 au 21 août. Cocoricons encore un brin puisque Bruxelles déguise pour la troisième fois le quai des Péniches ­ un bord de canal dans un quartier en pleine rénovation ­ en plage de sable fin avec ses plantes exotiques, son beach-volley et sa pétanque jusqu'au 21 août.

La capitale tchèque, Prague, s'y est mise depuis fin juin, après une première édition très réussie l'an passé : 200 mètres de sable fin au bord de la Vltlava, avec piscine et beach-volley. Selon un témoin, «ça marche fort malgré le temps pourri». Idem à Berlin pour le temps pourri en ce moment, mais où les plages fleurissent en bord de Spree : signalons la plus chico-mondaine, la Bundespressestrand ou «plage de la presse», dans le quartier du gouvernement, et la plus branchée, Strandbarmitte, à Mitte, le coeur historique de la capitale et aussi le coin le plus sympa.

Deux «plages sur la Meuse» avec concours de pétanque à Rotterdam et à Maastricht aux Pays-Bas, mais rien du tout à Budapest (Hongrie), les organisateurs n'ayant pas eu l'autorisation. Moche. Quant à Rome, Walter Veltroni, le maire, grand admirateur des idées de Delanoë, a fait installer le Tevere Villag