C'était il y a quatre ans, Ambre avait quelques mois. «Maman lui a offert un très beau doudou, mon bébé qui ne faisait pas ses nuits le prenait dans ses bras. Et puis, un jour que mon bébé se promenait avec ses soeurs aînées, je n'ai pas pu me reposer, j'avais trop peur qu'elles n'égarent le doudou de Mémé.» N'hésitant pas à livrer aussi spontanément le secret de son propre attachement au doudou du bébé qui est le doudou de mémé, Magali Imbert, 41 ans et mère de cinq enfants âgés de 22 à 2 ans, explique ainsi les raisons qui l'ont poussée à mettre au point un kit à tatouer les doudous.
Oui, ami lecteur, tu as bien lu, un kit «DoudouTatoo» à commander sur le site de Magali (1) : une étiquette tissée, un code pour identifier le doudou, un numéro vert toujours à l'écoute de celui qui a retrouvé le doudou, un coupon-réponse pour enregistrer Doudou pendant trois ans dans le fichier, une équipe qui met en relation la famille endeuillée avec le héros qui a retrouvé Doudou, l'aiguille et le fil «pour que maman couse l'étiquette sur Doudou», précise la découvreuse du concept à 14,90 euros.
Dévouement. Depuis la fameuse promenade d'Ambre où sa maman s'était torturée pour le doudou, l'idée a fait son chemin et le site est ouvert depuis avril : «DoudouTatoo est une centrale de doudous, parce que, avec la meilleure volonté du monde, quand on trouve un doudou, on ne peut pas retrouver son propriétaire.» Là, ça va être beaucoup plus simple, vu que sur les doudous abonnés au service on trouve