L'Homo Internetus aurait-il trouvé son Lassie chien fidèle version high-tech ? C'est le pari de la PME parisienne Violet, qui lance le premier animal de compagnie communicant : un lapin (1), pas spécialement malin mais relié 24 heures sur 24 à l'Internet et capable d'exécuter toutes sortes de tâches paramétrables en ligne selon les désirs de son maître.
Haut de 23 centimètres, Nabaztag lapin en arménien, clin d'oeil aux origines de l'un de ses deux créateurs s'incarne dans une coque de plastique blanche à l'image de ces milliers de jouets bon marché fabriqués en Chine, ce qui est d'ailleurs son cas. Sauf qu'une fois connecté Nabaztag cesse d'être un rongeur inerte et par la grâce du réseau se met à parler, à faire la ola avec ses oreilles et à s'illuminer de toutes les couleurs. Avec son look de dessin animé censé réveiller les nostalgies «adulescentes» des utilisateurs, il fait office de réveil, donne la météo et vire au rouge vif pour signaler la dégringolade du CAC 40 ou les 30 minutes nécessaires pour rallier la porte de Bagnolet depuis la porte d'Italie. Après le coup d'essai d'une lampe intelligente il y a deux ans, vendue à quelques unités et... 800 euros pièce, les concepteurs du Nabaztag ont cette fois doté leur créature de la voix, ce qui permet au lapin d'envoyer des mots doux comme «avalanche de bisous», de lire le courrier électronique et les SMS et même de jouer 45 secondes de fichier MP3.
«Même si certaines utilisations du Nabaztag sont très sérieuses, tout