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Libération

Poux poux pas doux...

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publié le 24 septembre 2005 à 3h48

Pour avoir expérimenté la chute d'un pou élégamment tombé du chignon sur la nappe blanche lors d'un capital dîner galant, l'auteur de ces lignes a fait du pediculus humanis capitis son ennemi personnel. Inutile de dire qu'en ces temps de rentrée scolaire, l'heure est plus au grattage qu'au tirage, et qu'après plusieurs infestations successives de ces saloperies d'arthropodes et mutations fréquentes en maman guenon, décision fut prise de prendre la bête par la pince, en attendant le grand retour des épouilleuses. Voyons avec un spécialiste, le docteur Arezki Izri, parasitologue à l'hôpital Avicenne de Bobigny, quelques moyens pour lutter à armes presque égales contre le pou, qui touche tout le monde.

Où vis-tu, pou ?

Au départ, il adore surtout les écoles primaires. Puis bien au chaud, dans un biotope humide, avec tout sous la pince pour se nourrir : le crâne humain est idéal. D'ailleurs, hors cuir chevelu, le pou ne survit qu'entre deux et quatre heures. Impossible, précise le docteur Izri, d'élever des poux de tête hors tête. Ce sont de petits insectes qui ne volent pas, ne sautent pas. Ils ont six pattes qui se terminent par des pinces avec lesquelles ils s'accrochent fortement dès qu'un cheveu passe à leur portée. Non le pou ne nage pas, il coule dans l'eau. D'ailleurs, ça arrive rarement, vu qu'il s'accroche tellement qu'il ne risque pas de sauter dans la piscine.

Comment te développes-tu sur ma tête, pou ?

Une fois le mal fait, c'est-à-dire la tête infestée d'un pou, souven