Qu'est-ce qui «titille le clitoris», «chatouille le gland», suscite des «sensations rares de flottement dans le vagin», selon plusieurs sources concordantes ? Et qui, en plus, protège les deux partenaires contre le virus du sida et autres infections sexuellement transmissibles ? Le préservatif féminin commercialisé sous le terme de Fémidon. Alors que la prévention se relâche, ce cône en polyuréthane beaucoup plus solide que le latex de la capote , ludique et érotique, apparaît comme une solution. «C'est un fourreau lubrifié avec, au fond, un petit anneau souple et amovible et un autre en collerette pour le maintenir en place à l'entrée du vagin», explique Isabelle Million de l'association Couple contre le sida. Sa pose, juste avant le rapport, ou mieux, quelques heures avant pour qu'il colle bien aux parois des muqueuses en chauffant, permet d'éviter la «pause», voire la débandade en pleine action. Et à la femme d'être maîtresse de sa propre prévention. Apprendre à l'utiliser nécessite chez certaines une petite révision de leurs connaissances.
«Trop grand». Parfois l'objet intrigue. «Faire l'amour dans un sac ? Cette réflexion, je ne l'ai entendue que deux fois», raconte une quadragénaire. D'autres critiquent. «Beaucoup d'hommes disent qu'il est trop grand ! raconte Isabelle Million qui le distribue aux libertins du Cap-d'Agde. Mais il est adapté à la taille d'un vagin dilaté par l'excitation. Certains notent qu'il n'y aurait ainsi pas besoin de le lubrifier puisque les fe