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Libération

Plein la gueule de Barbie

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Selon une étude anglaise, c'est la poupée la plus souvent torturée.
publié le 22 décembre 2005 à 5h05

Enfin une bonne nouvelle pour toutes celles qui en ont soupé de l'esthétique et de la perfection Barbie, avec ses gros nichons et sa chevelure d'or. Selon une étude menée par l'université de Bath, en Angleterre, sur des enfants de 7 ans à 11 ans, et relatée dans le Times, la Barbie est le jouet ­ si on peut appeler une Barbie un jouet ­ qui provoque le plus d'actes de torture et de violence. Surtout, notent les chercheurs, c'est la poupée qui bénéficie des méthodes de mutilation les plus variées et les plus créatives : scalp, décapitation, membres brisés, brûlures, stages en micro-ondes, et on en passe, mais en tout cas, c'est fou ce qu'elle se prend. Les chercheurs, rapporte le quotidien britannique, n'avaient pas l'intention de se focaliser sur la Barbie en particulier. Mais, au fil de l'enquête, force leur fut de constater que c'est bien elle qui catalyse le plus de pulsions sadiques. Et pourquoi ? C'est là que les universitaires de Bath sont un peu vagues, pour ne pas dire totalement flous, parlant d'une réaction à la prolifération des différents types de poupées (Barbie geisha, Barbie mode, Barbie reine Elisabeth Ire), ou encore du fait que les filles ne parlent jamais de leur Barbie, mais de leur boîte de Barbie. Qui symbolise donc l'excès ; à savoir que la poupée étant déshumanisée et désincarnée, on peut la jeter et la rejeter. Moui. Une étude américaine avance, elle, qu'entrant dans l'adolescence la prépubère détruit sa poupée parce qu'elle rappelle l'âge adulte à u