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Libération

Soirées «Sex & the City»: le filon filles

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publié le 4 février 2006 à 20h15

La série télévisée Sex & The city a beau être terminée, les soirées parisiennes qui s'en inspirent battent toujours leur plein. Il est vrai que la rediffusion sur les chaînes françaises de la vie du célèbre quatuor féminin new-yorkais en entretient l'esprit. Et les nuits «spéciales filles» ne désemplissent pas. Pour le plus grand bonheur commercial de leurs organisateurs.

Marques et sex toys

Women on Top est né dans un cerveau d'école de commerce : en 2003, Amaury de Laurens, 25 ans et son bac + 3 en poche, file à New York. C'est l'époque où, une fois par semaine, les filles se retrouvent dans des bars pour suivre à la télé la série Sex & The city. C'est là qu'il aurait eu la grande révélation : «La société ne laisse pas assez de place à la femme.» Pour réparer l'injustice, Laurens fonce direct voir le gérant d'un des hôtels les plus luxueux de la capitale : le Pershing Hall. «Le mardi soir étant une soirée morte au Pershing, comme partout dans Paris, je lui ai proposé de remplir son lounge de tablées de copines qui seraient, pour les attirer, toutes chouchoutées»... par des marques. Et c'est ainsi, que, depuis deux ans, tous les mardis, le Pershing Hall se transforme en support de L'Oréal & Cie. Moyennant 39 euros, les femmes ont droit à un dîner, à des cadeaux de sponsors, genre sex toys, une consultation astro-énergético-angélo-tarologue, un rouge à lèvres vibromasseur, une journée en Smart ou dans un Spa... A l'origine, Women on Top ne devait durer que trois soirées, mais,