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A Saint-Martin-en-Bresse, le cartable est une clé USB

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publié le 17 février 2006 à 20h22

Quand la technologie entre à l'école, même le cartable devient virtuel. Depuis 2003, à l'initiative du ministère de l'Education nationale, certains établissements scolaires ont déployé des «environnements numériques de travail» (ENT), c'est-à-dire que la démarche pédagogique et les services administratifs se sont fortement informatisés. Formellement, le projet a été lancé dans 17 départements et 7 régions (Midi-Pyrénées, Haute-Normandie, Bourgogne, Picardie, Lorraine, Alsace, Ile-de-France), rattachés à 11 académies. Le ministère de l'Education nationale et la Caisse des dépôts ont cofinancé l'expérimentation dans 78 collèges, 67 lycées et 45 écoles primaires. En Bourgogne, le projet ENT a pris le nom d'Ariane Dijon : un fil technologique pour unir des établissements éparpillés dans le labyrinthe du numérique, et tisser des liens nouveaux entre les membres de la communauté éducative. L'expérience, commencée sur cinq établissements en partenariat avec l'université de Strasbourg, s'est étendue à dix collèges et lycées bourguignons. De la feuille d'absence aux partitions du cours de musique, les pixels ont remplacé le papier, traçant une ébauche de l'école de demain.

Mot de passe.

Au collège Olivier de la Marche, dans la commune de Saint-Martin-en-Bresse, en Saône-et-Loire, l'équipe est conquise. «Aujourd'hui, Ariane a pris un autre nom mais le dispositif ­ Liberscol ­ continue de faciliter le quotidien», raconte Pascal Alliot, proviseur de ce collège de 260 élèves. Un système d'