L'idée fait son petit bonhomme de chemin. Imaginé en 1991 par un Australien, David Engwicht, le Walkingbus a été adopté en Suisse sous le nom de Pedibus, en 1998, et repris au Canada, au Royaume-Uni, en France, aux Pays-Bas, en Belgique, en Italie et en Allemagne. Dès 2002, Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ouvre sept lignes menant à deux écoles. Des dizaines d'autres villes ont aussi leurs pédibussiens : Lyon, Grenoble, Annemasse, Gières en région Rhône-Alpes ; Angers, Nantes, La Montagne en Pays de la Loire ; mais aussi Toulouse, Caen... Selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), un marmot qui trotte au lieu de se faire trimballer en voiture fait économiser 300 kg de CO2 émis dans l'atmosphère par année scolaire. En moyenne, les déplacements automobiles d'un ménage français représentent un quart de ses émissions en gaz à effet de serre. Réduire ces émissions en allégeant le trafic pour les trajets courts, de moins de 2 km, est la première motivation des collectivités locales et de l'Ademe. Les parents valorisent plutôt le gain de temps et l'éducation des petits à l'usage de la ville, en évitant les encombrements et le stress des départs précipités à l'école. Avec, en prime, un peu d'exercice, salutaire en ces temps d'obésité menaçante. Sans oublier la sécurité : la moitié des décès des moins de 14 ans sont dus à des accidents de la circulation, dont 44 % ont lieu sur le trajet scolaire. Vélobus, une version deux-roues, se développe sur l
Economie d'énergie et de risques
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publié le 20 février 2006 à 20h23
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