Signe extérieur de discrétion, voire de vitesses inavouables s'il est profilé, le casque cultive son esthétisme et sa technologie pour s'adapter à tous les styles. «C'est devenu un objet de mode, souligne Fabrice Negro, designer pour la marque française Shark. Aujourd'hui, on peut vraiment affirmer sa personnalité. Leurs formes suivent aussi celle des motos.» Jet (casque ouvert au menton) ou intégral, ils sont carrossés comme une Ferrari, comme une Smart angulaire ou une basique Renault. Il s'en vend 800 000 par an. Conformes à la norme européenne ECE 22-05 pour protéger l'encéphale. Les différences de prix et de poids, selon le matériau utilisé (en fibres, plus léger, ou en polycarbonates, moins cher), se rappelleront aux cervicales sur les longs trajets et à grande vitesse. Mais pour le confort, le silence, la légèreté et l'étanchéité, il faut, de toute façon, casquer.
Communiquant.
Pour les nomades et les technophiles, la communication «mains libres» gagne le deux-roues. Plus besoin d'enlever le casque, même si cela ne dispense pas de s'arrêter pour éviter un crash en direct. Chez Nolan, le N 102 (295 euros) modulable 2 en 1, avec un pare-soleil amovible, peut recevoir un équipement Bluetooth, GPS, MP3, lecteur CD, et un Intercom pilote-passager. Idem chez BMW, le WCS-1 (929 euros le casque) est muni de micros invisibles et en réseau, issus de la recherche militaire, pour communiquer avec le passager. A voir aussi, les jets Dainese Bluetooth (352 euros) et Momo Motorola (po