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Libération

Voyage au pays des «taxes obligatoires»

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par Eve BOISANFRAY
publié le 29 avril 2006 à 21h04

Bientôt les vacances. Bientôt tout le monde va donc s'affairer à trouver sa destination de rêve. Evidemment au meilleur prix. Pour cela, différentes options sont possibles, entre agences de voyages traditionnelles et voyagistes sur l'Internet. Mais quand il s'agit de dénicher son séjour au prix le plus avantageux, c'est une autre histoire. Au jeu de l'offre la plus attractive, à première vue, les voyagistes en ligne tiennent la palme. Mais en ce qui concerne leurs politiques tarifaires, on s'aventure sur un terrain glissant. Notamment pour comprendre ce que les voyagistes du web appellent «taxes obligatoires» ou «taxes d'aéroport».

Exemple avec un séjour en Tunisie. «Une semaine à Gammarth, à l'hôtel trois étoiles Dar Naouar, sur une immense plage de sable fin bordée d'eucalyptus, avec ses jardins et patios ombragés embellis d'hibiscus, en demi-pension, au départ de Paris, à partir de 120 euros par personne». Quelle offre alléchante , proposée par le voyagiste en ligne Lastminute.com. Choisissons vite une date de départ. Premier clic : du 14 au 21 mai, le prix du séjour passe de 120 à 270 euros par personne. Pas trop surpris, on se doute que les prix annoncés «à partir de» cachent forcément quelque chose. Mais de là à passer du simple à plus du double, il y a une belle marge.

Confus. Le deuxième clic annonce un supplément de 10 euros de frais de dossier. Le clic suivant ajoute 22 euros (optionnels) d'assurance multirisque et le dernier parfait l'addition de 110 euros de «taxes