Deux nouveaux produits technologiques proposent de remplacer les bouts de papier qu'on glisse dans son portefeuille pour signaler, en cas de pépin, un traitement médicamenteux, une allergie, un appareil implanté, une insuffisance cardiaque ou son groupe sanguin. Le Lifebadge (1) comporte un code d'accès à un site Internet personnalisé, à la façon d'un blog, permettant au patient d'y stocker toutes sortes d'informations (comptes rendus, radios, etc.). La Lifecarte (2), elle, prend la forme d'une puce à glisser dans un téléphone portable : s'affichent alors sur l'écran les coordonnées des personnes de l'entourage à contacter, celles de l'assureur, et les données médicales que le patient souhaite là aussi délivrer aux soignants.
La Macif la teste actuellement auprès d'un panel de motards. Mais le recours impératif au téléphone portable ou à tout autre lecteur de la puce réduit a priori son usage. Enfin, le coût de cette carte tourne autour de quatre ou huit euros, selon que le patient la finance seul ou via sa police d'assurance. Alors que le Lifebadge coûte 1,34 euro et présente l'avantage d'avoir été conçu par des urgentistes.
Si des offres de ce type se multiplient, c'est qu'il y a au minimum un marché, mais peut-être aussi un besoin. Dans tous les cas, l'argument est de faire gagner du temps aux pompiers et urgentistes. C'est aussi une façon de prendre de vitesse le dossier médical personnel (DMP), qui avance, mais très lentement (lire ci-dessous). «Dans tous les pays où i