Pour son mariage, prévu le 7 octobre, Laëtitia, 27 ans, a déjà «tout calé» : salle, robe, traiteur, DJ... et assurance, au cas où il faudrait tout annuler. «On n'est jamais complètement à l'abri... Pas forcément de quelque chose de dramatique, se rassure la jeune femme, mais je peux me casser une jambe, avoir une crise d'appendicite... On dépense quand même 10 000 euros pour une seule journée. Je me sens plus tranquille en étant assurée.»
Antoine, qui s'est marié le 15 juillet, a eu le même réflexe et s'en félicite encore. Deux mois avant la date de ses noces, le château qu'il avait loué a annulé sa réservation. «Le nouveau propriétaire venait de se rendre compte que le bâtiment n'était pas aux normes.» En catastrophe, Antoine et sa fiancée ont réussi à trouver un autre lieu. «Ça n'a pas été facile. On a cru qu'on allait être obligés d'annuler. Si cela avait été le cas, au moins, grâce à l'assurance, on aurait été remboursés de tous les frais engagés.»
Antoine et Laëtitia ont fait appel à l'AFU, société leader sur le marché de l'assurance annulation mariage avec son contrat baptisé Armonie. Il y a dix ans, cette branche de la Lloyds a eu l'idée d'importer en France ce type de couverture inspiré de modèles existant en Angleterre et aux Etats-Unis. Depuis, une petite dizaine de compagnies lui ont emboîté le pas.
«L'assurance, ça fait partie des conseils que donnent tous les sites Internet de mariage et tous les magazines spécialisés», con