Menu
Libération

Quand le divorce précède la noce

Article réservé aux abonnés
publié le 29 juillet 2006 à 22h06

La mariée qui se rue hors de l'église en courant, le promis cruellement muet au moment de l'échange des consentements... Des clichés dont les comédies romantiques sont truffées. Mais des clichés pas si irréalistes que ça, à en croire les spécialistes du mariage, créateurs de robes, photographes, loueurs de salles ou wedding planners. «Beaucoup de prestataires ont remarqué une forte hausse du nombre de mariages annulés dernièrement», constate Gaël Rémy-Néris, chef de projet du Salon du mariage au Carrousel du Louvre. Au Chalet de la Porte jaune, restaurant parisien spécialisé dans les réceptions, on compte chaque année deux à trois annulations sur 150 mariages programmés. La faute au «phénomène de mode mariage» qui pousse à s'engager sans avoir réfléchi, à une société de consommation «zappeuse» où l'on change facilement d'avis ? Julia, Charlie, Pauline et Marguerite racontent leur expérience.

Julia, 24 ans «J'ai pété un câble» «Cela fait un an que j'ai annulé mon mariage, et je suis toujours folle amoureuse de celui qui aurait dû devenir mon mari. Mais j'ai pété un câble. En avril, deux mois avant la noce, je suis tombée malade. J'ai été hospitalisée, puis clouée au lit... Du coup, j'étais de mauvaise humeur, déprimée... Avec mon amoureux, on ne se comprenait plus, on enchaînait les malentendus. Je ne supportais plus les relations avec ma belle famille, très tendues.

«Au mois de mai, suite à une engueulade, j'ai décidé d'annuler. Il a fallu décommander les 400 in