Caracas de notre correspondant
Caramba, encore raté ! En dépit des prévisions optimistes, le Venezuela a, une fois de plus, échoué dans la course au titre suprême de son sport de prédilection samedi. Pour la onzième année consécutive, Miss Monde n'est pas Vénézuélienne. Et comme Miss Univers ne l'est pas non plus depuis 1996, cela commence à faire mauvais genre au «pays des plus belles femmes du monde» (cinq titres de Miss Monde et quatre de Miss Univers, record mondial). «Le modèle vénézuélien est mort au niveau international, affirme le journaliste people Roland Carreño. Cette laque, ces talons de dix centimètres, ces jeunes filles de 18 ans qui en paraissent 28, tout ça c'est terminé ! On dirait des actrices des années 50, belles c'est sûr, mais complètement extraterrestres. Aujourd'hui on recherche une beauté plus fraîche, plus naturelle. Mais ça, Osmel ne veut pas l'entendre.» Visé, Osmel Sousa, styliste, entré en 1969 dans l'organisation Miss Venezuela et président depuis 1981. Comme un monsieur de Fontenay tropical, il minaude, pose, régente... et évacue la critique : «On ne gagne plus mais c'est seulement le hasard. Et de toute façon, je m'en fiche de Miss Univers ou de Miss Monde, Miss Venezuela est et reste le concours le plus couru au monde.»
Première dauphine. Pour l'élection de samedi, il avait pourtant paru s'inquiéter de ces reproches. Il avait choisi lui-même Federica Guzmán, la candidate vénézuélienne. Faisant fi de la tradition qui envoie