On se sépare plus aujourd'hui qu'avant. Vrai. Selon l'Insee, moins de 2% des unions formées dans les années 1950 ont abouti à une séparation au bout de cinq ans, contre 14 % de celles datant de la fin des années 80. Soit sept fois plus de ruptures. Un exemple pour illustrer ce saut de génération: Jacques Chirac est toujours marié avec Bernadette qu'il a épousée en 1956, alors que Nicolas Sarkozy est divorcé de sa première femme avec qui il a eu deux enfants.
On se sépare plus vite. Faux. Les couples ne craquent pas plus vite qu'avant. Les unions formées dans les années 50 (et rompues dans les vingt ans), ont duré en moyenne 11 ans, contre 10 pour celles formées à la fin des années 70.
La longévité protège l'union. Faux. 5 % des unions formées entre 1970 et 1974 sont cassées dans les cinq ans qui suivent. Mais entre la seizième et la vingtième année de vie commune, il y a toujours le même risque (la même chance?) de se séparer.
Le mariage est protecteur. Vrai. Pour les couples en union libre, le risque annuel de rupture est de 54% plus élevé pour les hommes, et 66% pour les femmes, que pour ceux et celles dont l'union a commencé par un mariage. De même, on remarque qu'au-delà vingt-cinq ans de vie commune, les ruptures sont tout de même un peu moins fréquentes. C'est aussi parce qu'auparavant, passer devant le maire était la