Surfant sur la vague de l'humanitaire, se mettent à pulluler les offres de «vacances utiles» encore appelées «solidarité internationale» ou «tourisme équitable». Plus d'une vingtaine d'associations ou d'entreprises créées pour la plupart à la fin des années 90 et au début des années 2000, pas toujours reconnues par le ministère des Affaires étrangères «pour l'envoi de volontaires de solidarité internationale» (1) se sont engouffrées dans ce créneau de plus en plus porteur. Elles proposent des séjours ou missions de deux ou trois semaines dans les pays en voie de développement.
Engouement. La palette de missions proposées est très variée : soutien scolaire, animation, cours d'informatique, prévention médicale, sensibilisation à l'hygiène, chantiers, formation professionnelle... Ces formules suscitent un véritable engouement puisque plusieurs centaines de «volontaires» partent chaque année avec les associations existantes. Planète Urgence a ainsi convoyé 650 personnes l'an dernier et 2 000 sont parties avec Projects Abroad.
L'âge de ces volontaires est très hétérogène : les plus jeunes ont entre 16 et 24 ans et les plus âgés sont des préretraités. L'essentiel des forces vives reste toutefois les adultes actifs de 25 et 35 ans. Le coût de ces séjours varie selon les associations et les formules choisies. Double Sens propose trois semaines de mission plus neuf jours d'excursion au Bénin pour 2 000 euros tout compris (hébergement, nourriture, transports). Projects Abroa