(avec AFP)
Jouets, robots, baladeurs, consoles de jeu, montres, le high-tech envahit chaque année davantage les sabots de Noël. D'où un survoltage du marché des piles jetables : 60 % des ventes annuelles sont réalisées à l'automne et durant les fêtes de fin d'année, et plus d'un tiers en grandes surfaces.
Adieu bilboquet, cheval à bascule et toupies de naguère. Les jouets d'aujourd'hui sont très gourmands en piles : ce sont même les premiers utilisateurs (33 % du marché) devant les télécommandes pour lecteur CD et MP3 (23 %), les appareils audio (22 %) et d'équipement de la maison ou de la personne (pendules, radioréveils, montres, calculatrices soit 14 % du marché). Enfin 5 % d'alcalines équipent appareil photo ou caméscope, selon des chiffres communiqués par l'américain Duracell, leader sur le marché français.
«La consommation de piles est effrénée depuis quelques années, progressant de plus de 10 % par an. Plus d'un milliard de piles jetables vont être mises sur le marché en 2006 en France», explique Alain Gendron, chef du département prévention-recyclage à l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
Les piles alcalines, plus puissantes et plus endurantes que les salines, représentent 75 % des ventes, la plupart sous forme de petits bâtons. Si l'alcaline reste le coeur du marché, la pile rechargeable gagne peu à peu du terrain notamment auprès des utilisateurs d'appareils photo numérique, grands consommateurs d'énergie. «Mais le rechargeable