«Le plus gros changement entre les deux vies : ma liberté dans ma relation avec mes enfants; quand je leur parle aujourd'hui, c'est moi qui parle, pas moi avec dans un petit coin de ma tête "qu'est ce que leur père va bien pouvoir penser de ce que je suis en train de dire". J'ai pris confiance en moi, c'est très rassurant pour les enfants. Les semaines sont très speed: préparer tout le monde, l'école, la crèche, le boulot, rebelote le soir dans l'autre sens. Le mardi soir, leur père se charge des enfants, je rentre plus tranquille à la maison, ou je passe par mon institut de beauté pour me faire épiler ou par une boutique, bref, je m'occupe de moi. Sans flipper parce que l'heure tourne et que la baby-sitter, c'est 8 euros de l'heure. Dans la plupart des cas, je sors. Et le mercredi est consacré à tout ce que je n'ai pas le temps de faire le reste de la semaine: ménage, courses, lessives, papiers divers. Le week-end sans les enfants, rituelle glandouille du samedi matin après soirée tardive du vendredi, shopping le samedi après-midi, ensuite on s'habille en pétasses et on écume les bars de Cannes. Oui c'est futile, mais ça fait du bien. Dimanche, grasse matinée, un truc dont j'avais un peu oublié l'existence... Peu de gens peuvent entendre que ma vie est bien plus drôle et intense qu'avant, beaucoup me "souhaitent" de retrouver un homme avec qui vivre : non merci. Cela dit, j'ai la chance de vivre avec une amie et sa fille, et de partager beaucoup de choses avec elles,
«Une relation libre avec les enfants»
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par Emmanuèle Peyret
publié le 8 janvier 2007 à 5h19
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