Aujourd'hui et demain, les bouchers ouvrent leurs portes à l'occasion de leur opération «24 heures chez mon artisan boucher» (1). C'est donc l'occasion de vous mettre bien avec celui de votre quartier si ce n'est pas déjà fait. Avec le boucher, c'est toujours un peu passionnel. Un jour, il vous chuchote «Ça, c'est de la soie» en vous coupant le steak du samedi, et on jubile d'être l'élu de son étal. Un autre jour, on revient fier comme un maquignon pour l'entretenir de la macreuse et du paleron, et on découvre notre louchébème en train de faire l'article sur ses paupiettes à une sylphide élevée au blanc de poulet. Les animations prévues vous permettront de tout savoir sur la poire, l'araignée ou le merlan à griller dans le boeuf.
Votre boucher devrait également tout vous dire sur le veau élevé sous la mère, le broutard, la façon de choisir une bonne viande de porc qui doit être rose pâle, fine, élastique. Il pourra aussi vous expliquer l'art de la maturation des viandes en chambre froide (minimum sept jours) pour améliorer leur tendreté. Vous pouvez aussi faire l'intelligent en lui demandant où est sa «demoiselle» (attendrisseur de steak). Il n'est pas interdit non plus de lui poser des questions plus indigestes : pourquoi parfois faut-il attaquer son steak dans l'assiette au Flash-Ball tant il est dur ? Comment se fait-il que la côte de porc finit quelquefois en nage quand elle est grillée dans la poêle ?
Des dégustations, des démonstrations pédagogiques pour les scola