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Libération

Même les vacances pourries ont une fin

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publié le 27 août 2007 à 9h21

Allez, c'est fini les vacances (normal, il fait enfin beau). C'est derrière nous les fractures dans l'escalier de la demeure authentique de location, le chien et les enfants d'amis d'amis qui s'imposent, le mauvais rosé, les grillons qui font tellement de bruit qu'on se croirait sur le bord de l'autoroute, les bobos (brûlure au troisième degré, morsure de vipère, tout ça). Comme l'écrit fort justement l'auteur de Je hais l'été (1), tapez «accidents domestiques de l'été» et il y en a 17 000 fois plus que les accidents de l'hiver ou de l'automne etc. Précis de galères estivales.

Les bêtes

Evidemment il y a le chien du beau-frère ou du copain de Magali, en général un berger allemand prénommé Spartacus ou Pyrrhus. C'est pas tant que ça dérange, mais ils n'ont pas prévenu, vu que normalement ils ne devaient pas venir non plus. Bref, à l'arrivée du 4x4 dans le jardin, le bestiau sort en s'ébrouant gaiement, se jette sur la piscine pour boire un coup et se tremper avant d'aller se sécher dans la grande salle, poils et odeur compris. Les deux chats de la maison sont tétanisés, on ne les reverra pas du séjour. Quant aux gosses, il faut les mettre en garde que le chien chien est moyen gentil, bien que «impeccablement dressé, se vante le beau-frère. Ça risque rien avec les enfants, il les protège». Et d'ajouter : «Quand tu vas au boucher pour le barbeuque, prends-y un kilo de barbaque, à Spart.» Moui. Avec mes sous ?

Au rayon animal, on a eu la variante du chie