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Libération

Prénoms possessifs

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publié le 15 octobre 2007 à 0h46

Tout le monde ne peut pas s'appeler Clara ou Mathéo et être en tête du top 10 des prénoms les plus en vogue, à en croire la toute nouvelle livraison de La Cote des prénoms en 2008 (éditions Michel Lafon). Et alors? C'est grave d'être une fille dont le prénom ne se termine pas par un «a» ou un garçon sans «o» (comme Théo, Hugo) ou «ane» (tels Kyllian ou Ryan) ? Sérieusement, les modes passent, mais chacun a surtout une façon très personnelle de vivre son petit nom. Et ce, au delà de l'évidente connotation sociale que certains trahissent (non, ça n'est pas pareil du tout de s'appeler Kevin ou Cindy que Clémence ou Pierre-Henri). Témoignages à l'appel. (par ordre alphabétique).

Anne-Sophie «Ça fait petite fille modèle.»

Bérangère «Je suis plutôt fan aujourd'hui. Mais petite j'étais dégoûtée parce que dans les livres scolaires, il n'y avait jamais de Bérangère, c'était toujours Luc, Jérôme ou Lucie a quatre bonbons.»

Constance «Quand j'étais petite, je détestais le fait que ce soit lourdingue et pompeux, et finalement maintenant j'aime bien le côté chic et bourge.»

David «Je vis bien mon prénom de roi des juifs, poète et musicien, le nom juif par excellence. Plutôt une fierté de le porter. Depuis tout gamin, j'ai toujours aimé la force de ce prénom qui annonçait tout de suite la couleur.»

Delphine «Les Anglais m'appellent dolphin c'est plutôt marrant.»

Françoise «On ne peut pas dire que je raffole de mon prénom qui n'a aucune histoire familiale . Il était dans le vent