Dans la série bonne résolution du mois de janvier, il y a l'inénarrable marronnier de «cette année», le énième régime pour «perdre enfin les foutus 5 kilos qui restent». De quoi, on ne sait pas, mais ils restent, tankés sur la fesse et la hanche. Bon. Tant qu'à ne pas tenir cette fameuse inénarrable résolution qui s'achève en tartines de tarama et bibine sur le canapé, autant se marrer un poil avec les dernières trouvailles de nos amis «nutritionnistes».
Citons d'abord les précurseurs connus, avec le régime tout soupe au chou (intenable plus de deux jours), le régime Mayo, consistant, tiens-toi bien, à se bourrer de pamplemousse et d'oeufs (jusqu'à 7 par jour), le Dukan, tout protéines sans restriction, «un vrai passeport pour l'infarctus», selon un médecin généraliste. Encore ? Le régime sucré, très marrant vu qu'il consiste à remplacer les protides et les lipides par des friandises sucrées (facile, gratifiant et totalement inefficace), le chronorégime, qui prétend que certains aliments sont moins grossissants à certaines heures qu'à d'autres, suivant l'adage de ma grand-mère «petit-déjeune comme un roi, déjeune comme un prince et dîne comme un mendiant», etc., la liste est infinie.
Dernièrement, aux côtés du régime sans gluten et le régime sans lait, du régime tout macrobiotique avec le yin et le yang ou encore de ce fascinant régime indien qui liste ce qu'il faut manger en fonction de