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Un homme, un vrai, un bien élevé

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publié le 12 janvier 2008 à 1h55

En 2008, plus de temps à perdre, on se débarrasse des goujats. Ce qui nécessite de savoir les repérer. Pour bien faire, il faudrait commencer par celui qui trône au sommet de l'Etat : Nicolas S. se serait permis d'offrir la même bague à sa nouvelle dulcinée qu'à son ancienne épouse. Et aurait choisi pour une escapade amoureuse la même destination que celle retenue par Cécilia et son ex-amant. De tels affronts valent normalement rupture immédiate. Celles qui laissent faire sont «en partie responsables» de la dépréciation de la galanterie, sermonnent les animatrices de la Belle Ecole, sorte de vigie «anti-plouquitude», qui délivre des formations sur les bonnes manières «à la française».

Pince à cravate. Si l'on en vient à ce genre d'extrémités, c'est qu'il y a danger : des hommes, éblouis par les manières venues d'en haut, pourraient être tentés de faire tout pareil. Une extrême vigilance s'impose. Pour se faire préciser les contours de la «french galanterie et du savoir-vivre au masculin», nous nous sommes pliés à deux heures d'ateliers, ponctués d'exercices pratiques. L'hôtesse à particule qui nous a reçu, Gabrielle de Lesquen, directrice associée de la Belle Ecole, semble parfois en léger décalage avec l'époque. Mais ses conseils n'ont qu'un but : éviter les pièges de la modernité beauf. Révisions.

Comme avait coutume de dire Coco Chanel,«la première impression est souvent la bonne. Surtout quand elle est mauvaise». Chez un homme,deux