Un «bonus» pour «inciter les pères» à interrompre davantage leur travail quand ils ont un enfant ? C'est l'une des pistes de la réforme des congés parentaux qui fera partie de la loi sur le droit opposable à la garde d'enfants. Ce chantier devrait aboutir «au deuxième trimestre 2008», selon le cabinet de Xavier Bertrand, ministre du Travail. Dans un rapport au Premier ministre sur le sujet rendu en 2006, Valérie Pécresse, alors députée UMP des Yvelines, voyait à cela deux objectifs : «Promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes dans le monde du travail» et «encourager la plus grande implication des pères dans les tâches domestiques». Témoignages de deux pères qui ont testé le congé parental.
Georges, 35 ans, informaticien
«A la naissance de mon deuxième enfant, Robin, deux ans et demi, on a décidé avec ma compagne que j'allais prendre un congé parental partiel, en travaillant à 80 %. Pourquoi seulement au deuxième enfant ? Parce qu'on touche une allocation, et qu'avec les économies qu'on fait sur le mode de garde, ça couvre grosso modo les 20% manquants de mon salaire. Sandrine, ma compagne, travaille à 32 heures par semaine et a donc déjà ses mercredis. Au départ, l'idée c'était d'avoir chacun un mercredi sur deux libre, pendant que l'autre s'occupait des gosses. Pour moi l'idée, c'était d'avoir un peu de temps pour mes études d'histoire que j'avais déjà reprises depuis deux-trois ans, entre autres. Aussi pour me balader, aller au ci