Menu
Libération

Oh le joli bernard-l'hermite à sa mémère.

Article réservé aux abonnés
publié le 1er avril 2008 à 2h56

Ah ça, l'arrivée est enjouée. Les commentaires fusent, de «ça se bouffe ?» (Christophe) à «berk, ça pue le cul sale» (Matthieu) jusqu'à l'admirable intervention de tonton Karl qui parle atteinte à l'intégrité physique de l'animal (rapport à la coquille peinte) et à celle de je sais plus qui qui menace «d'appeler Bardot». Et cette pauvre Stéphanie qui fuit en gloussant «aaaah ! c'est dégueu». Il faut dire que le spectacle en cours autour du et dans le pagourium (aquarium pour Pagous, quoi), posé sur le bureau de l'auteur de ces lignes, est un rien déconcertant. Et que Tonton Jacky déballe en piaillant de joie les cocotiers- piscine et la tente orange, et que je t'installe le sable, et que je te sors les trois individus obligeamment prêtés par la société qui importe et commercialise ces Coenabita clypeatus (ramassés en milieu naturel en Haïti, mais attends, c'est pas fini pour le pas écologiquement correct). Des bernard-l'hermite terrestres que Libération vient d'adopter. Lesquels pour l'heure ont leurs pauvres petites pinces (trois paires plus une énorme, on dirait une main d'enfant) recroquevillées dans leurs ridicules coquilles. peintes. Jaune avec la face à Titi dessus, ou verdâtre façon camouflage militaire (on l'appellera Bigeard, décide Tatie Catherine qui ne manque pas d'humour), ou tout gris, vu que sans doute oublié par les gars là-bas en Inde qui s'occupent de les déguiser. Un bonus : la coquille ballon de foot vide.

Casse-cr