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Dans les transes de Miss Trans

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publié le 9 juin 2008 à 3h48

Vendredi soir au Folie's Pigalle se déroulait l'élection de Miss Trans World 2008. En fait de World, il s'agit surtout d'une fête parisienne, mais avec des candidates venues d'un peu partout, dont un fort contingent du sud-est asiatique, royaume des transsexuels. Et en fait de concours 2008, il a lieu tous les mois, car douze fêtes valent mieux qu'une. Il existe, par ailleurs, une autre élection de Miss Trans, pas bien loin de la place Pigalle, organisée par la Locomotive, la dernière ayant eu lieu la semaine dernière. Mais pas de crêpage de chignon comme pour la marque Miss France, plutôt une saine émulation commerciale entre établissements de nuit. Un habitué confie: «Ici, c'est un peu plus bon enfant.» Voyons voir.

Libération peut en parler, votre serviteur étant membre du jury aux côtés de trois superbes trans, le patron d'une agence de location de limousines, le webmaster de kamasutrav.fr. Et aussi Yso sous son chapeau, simple juré : elle se retrouve là après avoir croisé la Baronne, figure des milieux trans et organisatrice de la soirée, dans une file d'attente à l'aéroport, en lui demandant la permission de s'asseoir sur son chariot. Nous, c'est parce que Libé avait écrit l'an dernier sur un mauvais procès fait à la Baronne, poursuivie pour exhibitionnisme après avoir fait du topless à Paris-Plages (effet visuel garanti), alors qu'on ne voit pas pourquoi une personne considérée comme mâle par l'Etat-civil n'aurait pas le droit de se promener