Un festival rock qui se double d'un festival pour kids (6-10 ans) pour la toute première fois (Rock en Seine, le week-end dernier). Un musée branché qui ouvre une «baby disco» pour enfants de 3 à 7 ans, avec boule à facettes et canapés rouges molletonnés (Palais de Tokyo, sur réservation à partir du 15 septembre). Faut-il y voir une rentrée sous le signe du mimétisme, les minus voulant encore une fois tout faire comme les grands ? Pas sûr que ça marche dans ce sens.
On pourrait à l'inverse miser sur une offensive rock sur le monde des enfants. Avec, comme argument de vente, l'idée que la musique apaise les moeurs familiales. Qui oserait douter que partager le rock ou la passion du dance floor soude une relation parents-enfants ? On était donc au bord du haussement d'épaules quand on s'est aperçu que la même sauce est servie ailleurs qu'en France. Et qu'elle prend. Aux Etats-Unis, c'est le téléfilm Camp rock qui fait un carton (les aventures vocales et sentimentales d'une adolescente dans un campement rock), et va bientôt débouler sur nos écrans, ringardisant encore un peu plus les ados attardés de Fame.
Miniatures. En Grande-Bretagne, on n'est déjà plus à la fiction. Les festivals de musique pour teenagers semblent y devenir des microphénomènes de société. Accès interdit aux plus de 18 ans, mais parents tenus de déposer leurs enfants et de revenir les rechercher, alcool prohibé. Et pendant plusieurs jours, des enfants qui se métamorphosent en festivaliers miniatu