Dans la flopée d'études qui déshabillent les femmes, avec comme items de prédilection l'amour, les tâches ménagères et l'élevage d'enfants, en voici une qui, enfin, s'intéresse aux mâles. Pompeusement intitulée «L'Homme 25-39 ans : mode d'emploi», elle a néanmoins le mérite de sonder 12 000 grands garçons dans 15 pays européens. Principale conclusion : «L'homme n'a jamais été aussi compliqué». Enfin, ça dépend à quelle catégorie il appartient.
Actuellement sur le marché européen : quatre grands modèles. On commence par ceux qui, a priori, ne doivent pas trop mouliner du chapeau : «les désengagés». Une catégorie minoritaire, mais qui abrite quand même 14 % d'Européens et 11 % de Français. Typiquement le genre à vivre dans l'instant présent. Avis à celles que ce modèle attire, on en recense un bon 18 % en Italie où s'ébat une foule grandissante de Tanguy prolongeant à outrance leur adolescence chez papa-maman. De fait, dans ce pays comme en Espagne, il n'est pas gênant pour un homme de rester dépendant de ses parents, même après 30 ans. Pas grand-chose à voir avec la France ou le Royaume-Uni où la notion de masculinité étant étroitement associée à l'indépendance financière et domestique, la majorité des jeunes hommes quittent le nid avant leurs 25 ans.
La catégorie suivante, ce sont les «ego mecs». Ceux-là représenteraient 26 % d'Européens et de Français. Si, si. Le plus souvent célibataires, ce sont des fondus de boulot et de loisirs. Un profil paraît-il t