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Cuisine, les cours bouillonnent

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Fourneaux. Les ateliers guidés par des professionnels sont de plus en plus nombreux. Visite au Ritz, où la leçon du jour porte sur le risotto de supions. A déguster après préparation.
publié le 24 octobre 2008 à 6h51
(mis à jour le 24 octobre 2008 à 6h51)

Tapons «cours de cuisine» sur Google et c’est l’avalanche : l’Atelier des chefs, l’Atelier des sens, les Coulisses du chef, le Cordon bleu, l’Atelier Guy Martin, Chef Martial, l’Atelier de Fred, Cours Lenôtre, l’Ecole Ritz Escoffier… entre autres. On n’imaginait pas que la population profane désireuse de se perfectionner aux fourneaux fût si nombreuse.

Elle l’est. En témoigne l’invraisemblable succès de l’Atelier des chefs, par exemple. Fondée il y a quatre ans par deux frères, Nicolas et François Bergerault, cette école gère aujourd’hui douze ateliers dont cinq à Paris et les autres en province, à Bruxelles et à Londres. Ils vont en ouvrir un à Dubaï et attaquent les villes moyennes françaises grâce à des franchises. 500 à 1 000 clients manipulent chaque jour leurs casseroles sous la houlette de 16 chefs salariés et d’une vingtaine d’autres intervenants.

«Quand on a commencé, explique Nicolas Bergerault, il n'y avait que des cours très longs, très chers, très compliqués.» Eux ont l'astucieuse idée de proposer pour 15 euros à l'époque (17 euros aujourd'hui), des sessions à l'heure du déjeuner où l'on passe trente minutes à préparer et autant à déguster. «Pour le même prix, vous avez le cours, le repas et la convivialité», résume le fondateur qui estime que «70 % des gens viennent d'abord pour passer un bon moment». Leur créneau n'est pas celui du perfectionnement sur le vol-au-vent financière. «Nous sommes vraiment spécialisés dans la cu