Menu
Libération

Golf Volskwagen, la même en mieux

Article réservé aux abonnés
publié le 14 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 14 novembre 2008 à 6h51)

Dès qu'il s'agit de toucher à un cheveu de la Golf, le sang de Volkswagen (VW) se glace. Conscient d'avoir trouvé un style qui fait sa fortune depuis des décennies, le constructeur allemand est devenu maître dans l'art de renouveler sa berline sans qu'on s'en rende compte. La mouture numéro 6 du best-seller européen, qui vient d'être présentée au Mondial, n'échappe pas à la règle et seul un œil averti remarquera les minimes changements extérieurs. Pourtant, si sa carrosserie (trois ou cinq portes) garde le même moule, tout a subtilement changé. Certes, VW ne joue pas la carte de l'originalité (ça tombe bien, ce n'est pas ce que la clientèle Golf recherche…), mais le résultat est convaincant. Sérieuse jusqu'au bout des jantes, la Golf peut s'acheter les yeux fermés. Pas plus longue qu'hier et à peine plus large, elle conserve l'habitabilité et le volume du coffre de l'ancienne, dans la bonne moyenne de la catégorie. Cinq personnes pourront y caser jambes et bagages (même si la banquette 1/3-2/3 ne se rabat pas en plancher plat). Elles apprécieront les suspensions adoucies : le confort y gagne sans que la tenue de route en pâtisse. Même châssis mais réglages revus. Grâce à une direction et à une boîte de vitesses toujours plus précises, l'agrément de conduite progresse encore. Le changement le plus «perceptible» s'entend au niveau du moteur. Out, le bon vieux TDi à «injecteur pompe», aussi célèbre pour son appétit de chameau que pour ses concerts de vibrations à bas régime. L