Après avoir élu la Fiat 500 en 2007, les 59 membres européens du jury de la voiture de l’année ont choisi, pour 2008, l’Opel Insignia. Ils ont considéré qu’elle était plus intéressante que la nouvelle Golf ou la nouvelle Mégane. Etonnant, mais pas si bête parce que cette nomination permet de mettre sur le devant de la scène un véhicule qui serait, sans cela, sûrement passé plus ou moins inaperçu en France.
C’est en outre une bouffée d’air frais pour Opel qui vit actuellement dans l’angoisse d’un dépôt de bilan de sa maison mère américaine, General Motors. Grande berline 5 portes, 5 places, puis break au printemps, l’Insignia ne va pas sauver la marque à elle seule, mais son design fort et son agrément de conduite ont de quoi lui permettre d’affirmer son image. Chez Opel, on dit même qu’elle a les qualités nécessaires pour faire revenir vers la berline les actuels aficionados du 4x4 familial, voire, dans le meilleur des cas, les familles nombreuses habituées à la modularité incomparable d’un monospace. Cela se défend puisque cette catégorie de voitures offre quatre places confortables, un grand coffre, et troque la position de conduite en hauteur et le look baroudeur des SUV, contre un plaisir au volant, un silence sur route, une qualité de finition flatteuse et une consommation moindre. Mais ces arguments objectifs ne suffisent pas à assurer les ventes, la Renault Laguna en sait quelque chose…
Comme chez ses concurrentes, il ne faut pas chercher sur l’Insignia les astu