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Permis de conduire: la galère avant la voiture

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Mieux vaut ne pas rater son examen de conduite la première fois. Après, ça peut vite tourner au cauchemar. Pourquoi? Explications.
0 (Flickr/mark.bold)
par CORDÉLIA BONAL et MARIE PIQUEMAL
publié le 13 janvier 2009 à 12h26
(mis à jour le 13 janvier 2009 à 12h27)

Quand vient le temps de se lancer dans le permis de conduire, il y a, pour faire simple, deux catégories de candidats. Le super héros : code et pratique réussies du premier coup, l’affaire est pliée deux-trois mois chrono. Et puis il y a l’autre, qui peut en prendre pour des années et s’expose à tous les coups tordus. Ceux-là devront ronger leur frein et régulièrement renflouer leur compte en banque. Petit précis du permis à l’usage des candidats.

Règle N°1, garder son sang-froid

«Les tensions avec les candidats, c'est tous les jours. Ils croient que les places tombent du ciel ! La semaine dernière, un élève a piqué une crise, il s'en est pris physiquement au moniteur.» Dans cette auto-école de Montpellier, comme dans beaucoup d'autres, le cocktail attente interminable - gouffre financier (45 euros de l'heure à Paris et 150 euros à chaque nouveau passage) est explosif. A faire craquer le plus stoïque des candidats.

«Parcours du combattant», «spirale infernale», «cercle vicieux», beaucoup décrivent la même impasse: «Plus ça traîne, plus on est stressé… Et plus on est stressé, plus on se plante à l'exam.» Surtout quand un emploi (ou un stage) est en jeu. Certes la durée de l'épreuve est plus longue aujourd'hui (35 minutes à tenir sans faire de bourde contre 22 minutes avant 2005), les examinateurs, eux, ne seraient «pas plus durs qu'avant», s'accordent à dire les professionnels.

Règle N°2, s’armer de patience

C'est le grand écart selon les villes. Vous habitez Paris ? Mauvaise pioche. «On a jusqu'à 10 mois d'att