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Cellules de déguisements

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Loups. Où l’on découvre que mardi gras n’est pas réservé qu’aux enfants.
A carnival reveller dances through a rain puddle during the traditional Rose Monday street carnival parade in Mainz, February 23, 2009. The Rose Monday parades in Cologne, Mainz and Duesseldorf are the highlight of the German street carnival season. REUTERS/Kai Pfaffenbach (GERMANY) (REUTERS)
publié le 20 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 20 février 2009 à 6h51)

Mardi gras, ses beignets, ses déguisements. En général, sauf tradition locale de carnaval, ce sont les enfants qui profitent de l’événement pour faire le tour du pâté de maison en Maya l’abeille ou en Fée Clochette. Mais ce serait une erreur de croire que le déguisement est l’apanage de l’enfance. Bien au contraire. L’adulte se moque de mardi gras, mais toute autre occasion est bonne pour revêtir le costume.

Soirées entre amis, anniversaires, mariages, Halloween ou nouvel an, les prétextes sont nombreux. Si l'on en croit les commerçants du secteur, les affaires se portent bien et les adultes sont bien meilleurs clients que les enfants. Candy, gérante d'une boutique de déguisements à Paris, observe une clientèle variée : «On commence à la vingtaine et ça peut aller jusqu'à 70 ans.» Côté tendance, l'accoutrement disco serait le plus demandé. «Depuis trois, quatre ans, c'est ce qui marche le mieux», assure-t-elle. «La chemise qui brille, les pantalons pattes d'eph et les perruques afro» seraient parmi les articles les plus vendus. Sébastien, vendeur au Clown Montmartre, confirme la mode disco, mais note également l'enthousiasme pour le «bling bling» dont les accessoires fétiches sont les «lunettes dorées, le dentier et les bagues en or».

«Barbapapa». Cela étant, c'est plutôt la débrouille que le recours au commerce qui règne dans le domaine. Et les déguisés se partagent alors en deux catégories : les embarrassés et les