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Libération

Casse-toi, flocon !

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Gamelles. Questions de fond sur l’art de dévaler les pistes de ski de la préhistoire à nos jours.
Cameron/Files (UNITED STATES) (REUTERS)
publié le 28 février 2009 à 6h51
(mis à jour le 3 mars 2009 à 14h22)

Ça, tout le monde n’a pas la chance d’aller dévaler les pentes enneigées cheveux au vent ou de se la péter en combinaison moulante sur le tire-fesses : chaque année, 7 % seulement des Français partent goûter aux joies de la neige. Question de pognon évidemment, mais aussi question d’envie pour certains.

Comme on ne va pas ratiociner des plombes sur l’intérêt ou non de descendre pour remonter, voyons plutôt les questions ontologiques attenantes à cette technique de déplacement millénaire, hissée au rang de sport depuis les années 1910.

Mais ça a commencé quand, tout ça ? Les hommes préhistoriques pratiquaient-ils le ski façon les Bronzés ? Combien ça coûte une semaine au ski ? En piste.

Pourquoi tu me parles de bûche ?

Parce qu'en norvégien, le mot ski signifie «bûche» : ils étaient taillés dans le bois à coups de hache.

Combien de chances on a de se péter une patte ?

Sur 8,5 millions de skieurs, on recense en gros 150 000 accidents de ski dont 95 000 en ski alpin. Gaffe à ton genou, ami skieur : avec un réglage improbable ou trop serré, paf, la rotule fait entendre son cri.

Ces accidents-là sont en nette augmentation et pour faire un peu croque-mort pas trop fana du ski, rappelons aussi qu’en hors-piste, un décès sur deux est dû aux avalanches.

Mais au fait, pourquoi on se risque le fémur sur cette saloperie de neige ? Et depuis quand ?

Eh bien, pour se déplacer, à l’origine, soit depuis qu’il y a des hommes et d