Dans la grande vague du goût pour le naturel, voici le maquillage minéral. Comme son nom l’indique, il est composé de minéraux broyés, transformés en poudres sans aucune chimie. Ni parfum, ni corps gras, ni conservateur. De quoi plaire au plus grand nombre à l’heure où les parabens, conservateurs présents dans la plupart des produits de beauté, suscitent la méfiance, et où le bio explose au rayon soins. La tendance n’a pas échappé aux géants des cosmétiques qui investissent progressivement le créneau des fards avec ce procédé. Du coup, on en trouve partout.
Oxyde de fer. Le pionnier du genre, c'est Bare Minerals. L'entreprise américaine, créée en 1976, pénètre le marché français en proposant ses produits sur le site Internet de Sephora fin 2006. Le succès ne se fait pas attendre et la marque trouve rapidement sa place en boutique. Flairant le potentiel commercial de ces cosmétiques, les concurrents ne tardent pas à s'y mettre. A commencer par la machine de guerre L'Oréal qui lance, dès l'été 2007, une gamme minérale dédiée au teint. Suivront Gemey Maybelline et sa ligne «pure mineral», Innoxa ou Laura Mercier et, prochainement, Guerlain qui va vendre une version «mineral» de sa célèbre poudre bronzante Terracotta. Oxyde de fer, mica, oxychlorure de bismuth : les composants sont 100 % naturels. Et pour cause, ce sont des «substances issues de la terre», résume Terry de Gunzburg, fondatrice de la marque de cosmétiques By Terry, qui, elle aussi, a démarré voilà plu