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Libération

Les Parisiens invités à ouvrir leurs chambres

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Zzzz. La mairie pousse à ouvrir des «bed and breakfast».
publié le 25 mars 2009 à 6h51

Des pancartes «B&B» apposées aux fenêtres des immeubles parisiens, c’est encore rare. Comparée aux autres capitales européennes, Paris accuse même un sévère retard à en croire les attentes des touristes étrangers. Ou celles de provinciaux qui fréquentent des gîtes en régions et souhaiteraient trouver l’équivalent à Paname. Préférer une chambre chez un Parisien à la solitude standardisée d’une chaîne hotelière, c’est parfois aussi le souhait de congressistes qui rêvent, le soir venu, d’un peu de chaleur humaine et d’ambiance familiale.

En deux ans, le nombre de chambres d’hôtes est passé de 300 à 600, mais la capitale peut mieux faire. La mairie fait en tout cas tout ce qu’elle peut pour encourager le mouvement, persuadée que plus de convivialité ne nuit pas au tourisme. Objectif : atteindre rapidement le millier de chambres. Une charte «hôtes qualité Paris» (1) a été mise au point à l’été 2007, qui garantit un certain niveau de prestation.

Retraités. En résumé, il ne s'agit pas de faire dormir les visiteurs sur le canapé-lit du salon. Propreté, confort et échanges doivent, comme pour les Gîtes de France, être de règle. Un certain sens de l'hospitalité en somme. Ce qui n'est pas le fort des Parisiens. Une image que la mairie s'attelle à mettre à mal.

Pour ce faire, elle organise depuis quelques semaines des réunions publiques à travers une tournée des arrondissements, incitant les Parisiens à confier les clés de leur logement à des étrangers. «La chambre d'hôtes, c'es