Le marché de l’ascenseur privatif est, c’est le moins qu’on puisse dire, une petite niche. A l’instar de la cave à vins, du spa ou du piano de cuisson qui valent un bras, l’engin, rarissime chez les particuliers, est encore un signe extérieur de richesse. Mais peut-être pas pour longtemps. Parmi quelques autres, un fabricant, Etna private lifts, tente de démocratiser cette curiosité avec un modèle «premier prix». L’ascenseur pourrait ainsi suivre la même voie que la piscine en son temps.
Quelle utilité, dira-t-on ? L’ascenseur valorise la maison. En outre, face au vieillissement de la population, l’appareil peut se révéler l’alternative, certes plus sophistiquée, plus chère, mais plus esthétique et plus commode, au fauteuil élévateur monté sur escalier.
De nos jours, les ascenseurs privatifs, à en croire Charles-Marie Jottras, président du groupe Féau, conseil en immobilier de luxe, sont«assez classiques dans les maisons un peu luxueuses». On les retrouverait «dans pas mal d'hôtels particuliers» et évidemment «beaucoup plus dans les maisons que dans les appartements». Pas dans n'importe quelle bicoque non plus. «A partir d'un bien à trois millions d'euros, on voit toujours un ascenseur», affirme-t-on chez Féau. Et dans ce cas précis,«ramené au prix de la maison, ce n'est pas grand-chose». Soit.
Décoration. Dans l'immobilier plus courant, le discours est différent. Drago Dima, directeur d'une agence parisienne Era Immobilier, ne voit que